Expositions sur les grilles de l’hôtel de ville de Douai

« Le beffroi comme vous ne l’avez jamais vu »

Mur d’images des photos utilisées

19-09-2015 au 04-10-2015

Le beffroi, comme (peut-être) vous ne l’avez jamais vu…

26 photos grand format exposées de chaque côté des grilles de la Cour d’honneur

Pour la première fois à Douai, un accrochage de photos grand format sur les grilles de l’hôtel de ville a été initié par la SPCD à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine en partenariat avec la Ville.

Cette exposition avait pour thème unique le beffroi de Douai, comme peut-être vous ne l’avez jamais vu, capté par nos adhérents. Elle fut visible du 19-09-2015 au 04-10-2015.

Nos photographes ont relevé le défi consistant à se confronter à la représentation du beffroi. Cette star du centre-ville, a déjà été maintes fois immortalisée en peinture et en photo.

Vues de nuit, filés, reflets, cadrages et ambiances inhabituels ont contribué à enrichir la vision de ce monument.

Parallèlement, l’Office de Tourisme a exposé d’autres photos de la SPCD sur le même thème à la Salle d’accueil du Beffroi, du 19 septembre au 4 octobre 2015.

Cet accrochage a permis, nous l’espérons, d’installer un dialogue entre la réalité architecturale de ce lieu et son image tout en prolongeant l’histoire d’amour unissant les douaisiens à leur beffroi.

« Au fil de Scarpe »

Exposition de 22 toiles imprimées sur les grilles de l’hôtel de ville de Douai

Format A0

Du 25 octobre 2017 au 29-01-2018

Pour la seconde fois à Douai, un accrochage de photos grand format sur les grilles de l’hôtel de ville a été initié par la SPCD en partenariat avec la Ville.

Cette exposition se voulait une déambulation photographique, que nous vous invitions à partager, le long des berges de la Scarpe et de sa dérivation. Ce cours d’eau douaisien fut d’abord l’objet d’un enjeu commercial et défensif pour la ville avant d’évoluer aujourd’hui vers un environnement propice à la flânerie, la détente et les loisirs.

Comme la Satis fut jadis détournée pour créer la Scarpe, les membres exposants de notre club photo ont tenté de s’approprier le cours et les abords de cette rivière pour en montrer des images esthétiques, oniriques voire énigmatiques.

131 ans après sa naissance, l’association a souhaité ainsi continuer à apporter sa contribution à la vie culturelle et associative douaisienne.

 « Nature à Douai »

Mars – avril 2021

Après les expositions « Le beffroi comme vous ne l’avez jamais vu », « Au fil de Scarpe, » et  « Le patrimoine britannique douaisien » (en partenariat avec l’association William Allen), la Société Photo Ciné de Douai vous invite à nouveau à (re)découvrir les richesses de notre ville à travers cette exposition de 22 panneaux grand format.

Longtemps la nature a pu apparaître pour l’homme comme un milieu menaçant qu’il s’agissait de maîtriser mais comme aussi son seul moyen de subsistance. Puis elle symbolisa souvent dans son imaginaire la liberté et la beauté. Aujourd’hui l’environnement est devenu la principale préoccupation des citoyens européens et l’attractivité des villes vertes, respectueuses de celui-ci s’en trouve renforcée.

Lorsqu’on évoque la nature en ville, c’est d’abord aux espaces publics verts que l’on pense.  Ceux-ci concrétisent l’irruption dans la ville occidentale d’une nature entièrement façonnée par l’homme. Et Douai ne manque pas de lieux remarquables qui, bien sûr, ont inspiré nos photographes : les parcs Charles Bertin, Charles Fenain, Jacques Vernier et de la Tour des dames, le jardin de la Fonderie, le Jardin des plantes.

Des sites moins connus, plus sauvages, mais néanmoins pleins de charmes méritent de retenir notre regard comme le parc de l’enfant Jésus, la réserve naturelle volontaire régionale de Douai Wagnonville, la butte à Gibon (Porte d’Arras).

Enfin comment ne pas admirer les grands arbres des boulevards , comment ne pas flâner le long d’un parcours qui visiterait les nombreux squares de la ville et longerait les berges de la Scarpe ! La nature se niche aussi dans chaque interstice, chaque espace abandonné qu’elle réinvestit. 

« Oh ! de l’air ! des parfums ! des fleurs pour me nourrir »  (Extrait de : Les pleurs,1833), Marceline Desbordes-Valmore 

Pour faire écho à ce propos de la poétesse douaisienne Marceline Desbordes-Valmore, c’est cette admirable multiplicité d’ambiances douaisiennes que nos photographes ont voulu saisir et transmettre au public à travers leurs images.

Douai est aussi reconnue pour son fleurissement et la qualité de ses aménagements du cadre de vie puisque que le jury national des Villes et Villages fleuris lui a attribué une quatrième fleur en 2017.

La nature nourricière trouve aussi sa place dans l’environnement douaisien à travers les jardins ouvriers et les carrés potagers cultivés par les jardiniers amateurs.

Rimbaud extrait Soleil et chair Les cahiers de DOUAI (1870)

Je regrette les temps où la sève du monde,
L’eau du fleuve, le sang rose des arbres verts
Dans les veines de Pan mettaient un univers !

Rimbaud extrait Villes Illuminations 1873

Les parcs représentent la nature primitive travaillée par un art superbe.

Perspectives urbaines douaisiennes

En 2022, la SPCD a demandé à ses photographes de se laisser aller à une sorte de « dérive » dans des lieux de la ville tellement familiers qu’on ne les regarde plus vraiment : les incontournables, les insolites, les ordinaires, tout espace public peut devenir une perspective urbaine singulière dans l’œil du photographe.

C’est le résultat photographique de ces pérégrinations que nous vous offrons.

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Pour les Situationnistes, *la « dérive » se présente comme une technique de passage hâtif à travers des ambiances variées. Se livrer à la « dérive » oblige à renoncer, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer qu’on se connaît généralement […] pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent.

Ils considèrent que *certains angles mouvants, certaines perspectives fuyantes nous permettent d’entrevoir d’originales conceptions de l’espace […], l’architecture  [étant] le plus simple moyen d’articuler le temps et l’espace, de moduler la réalité, de faire rêver.

*Extraits de l’édition originale de la revue Internationale situationniste, bulletin 1 (juin 1958) p. 15-16 et bulletin 2(décembre 1958) p. 51, directeur : G.-E. Debord, librairie Arthème Fayard

Accrochage expo Perspectives urbaines douaisiennes